phrase ironique pour se moquer de quelqu un

Detrès nombreux exemples de phrases traduites contenant "se moquer de quelqu'un" – Dictionnaire danois-français et moteur de recherche de traductions danoises. TOP10 des citations moque (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes moque classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Retrouvez + de 100 000 citations avec les meilleures phrases moque, les plus grandes maximes moque, les plus belles pensées moque provenant d'extraits de livres, magazines, discours ou d'interviews, répliques de films, théâtre façonde se moquer de quelqu'un — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés. Recherche - Solution Recherche - Définition. Rechercher Cliquez sur un mot pour découvrir sa définition. Solution Longueur; ironie: 6 lettres: D'autres définitions intéressantes. Se moquer des Tables de la loi. se moquer. se moquer gentiment. Se moquer par derrière. Se moquer avec arrogance . se Lessolutions pour SE MOQUANT de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles. Wordle Mots Croisés Générateur d'Anagrammes Crée des mots avec les lettres que tu as à ta disposition Répondre Classement. Codycross; Définitions du Jour; Les plus recherchés. Commandement Militaire 10 Lettres Lorsquevous décidez de dire à quelqu'un qu'il se comporte méchamment avec vous, vous devez donner l'impression d'être courageux et sûr de vous. Mettez vos épaules en arrière. Soulevez le menton et regardez la personne dans les yeux. Vous pouvez choisir de vous opposer à son comportement en toute confiance ou affronter la personne avec Site De Rencontre Gratuit Et Fiable. Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme Phrase ironique se moquant de quelqu'un — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies. +7davina_jacksonJennydu78Lucieeloniemanon ze fanjenymissjusoleil11 participantsAuteurMessagemissjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 1844 J’avais besoin d’expliquer ca, j’espere que je ne vous gonflerais pas trop. Je veux vous parlez de quelqu’un qui redonne de l’espoir a ceux qui l’avaient perduJe vais en cours a longjumeau. Pas loin de mon lycée, il y a une affiche annoncant le concert de gregory lemarchal dans la ville. Et souvent, quand les lyccéens passent devant, ils sortent des phrases desagréables le concernant, qui depasse souvent le seuil de la politesse, si vous voyez ce que je veux comprend très bien que des jeunes n’aiment pas la musique de ce jeune homme. Moi je ne suis pas vraiment fan. Mais j’ai entendu des phrases blessantes concernant sa lemarchal est atteind de la mucoviscidose. Mon copain aussi. Et des centaines d’enfants, et d’adolescents atteinds de cette maladie genetique grave ont retrouvé l’espoir et le sourire grace a ce jeune mucoviscidose est une maladie qui vous cause de graves problemes respiratoires et digestifs. Il est extrèmement rare de voir une personne atteindre l’age de 50 homme donne espoir a des centaines de personnes qui combatent chaque jour cette maladie. Il est très touché par cela et offre une grande partie de son temps et de son argent a ceux qui vivent la meme chose que lui, mais souvent en plus il serait bien de respecter ce jeune homme, même si sa musique n’est pas au gout de de gens connaissent cette maladie, et c’est bien dommage, car elle est ****************** jenyLangue pendueNombre de messages 281Age 36Localisation 95, 02Date d'inscription 02/04/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 1850 tu as raison de mettre se message. cette maladie peut erraiver a tt le monde. et elle est trsè désagreable a on peut critiquer ses chansons sa facon de chanter ou je ne sais quoi mais pas sa maladie. certes il a fait la star ac, ... mais chacun ses gout. mais dela a critiquer sa maladie NON. Soyer plus indulgent. manon ze fanMembre très actifNombre de messages 5661Age 28Localisation 49Date d'inscription 05/04/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 1854 c'est vrai tu as raison et de toutes facon il en faut pour tous les gouts non?il y en a qui aime bien ilona!Quoi qu'il en soit même si il n'était pas malade ce n'est pas une raison pour faire des remarques blessantes sur lui! missjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 1941 deux personnes qui m'ont comprises....merci à vous, parce que cette maladie pourri la vie, et c'est dur tous les ****************** elonieLangue pendueNombre de messages 273Localisation metzDate d'inscription 06/04/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 2112 c'est incroyable comment peux on se moquer dune maladie,je ne comprends pas ,pourquoi et comment peut-on etre aussi suis entierement daccord avec toi missjusoleil,ce nest pas parce quon naime ou napprecie pas quelqu'un qui faut etre intolerant!!la santé est ce que nous avons de plus precieux... LucieMembre très actifNombre de messages 3062Age 31Localisation 78!Date d'inscription 29/08/2005Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 2138 Ah non mais vraiment, ya vraiment des gens débiles sur Terre. Je ne suis pas particulièrement fan, mais je trouve que Grégory est quelqu'un de très courageux, qui mérite d'être le modèle pour beaucoup, hélas il y en a beaucoup, de malades. Merci à lui, et merci à toi pour ce message, tu as raison de faire passer le message. Jennydu78Membre très actifNombre de messages 1515Age 38Localisation 78Date d'inscription 30/12/2005Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 2149 Comment pt on arriver au point de se moquer d une maladie??? Y a des gens c vraiment du n importe quoi, certes je ne suis pas specielemtn fan, j ecoute seschansons sans plus, mais meme si les gens ne l aiment pas, ce ets pas une raison pour se autant plus que comme tu l as precise miss, Grgory donne enromement de son temps et de son argent aux gens atteints de la mmee maladie que avant de parler, reflechissez un minimum et dites vous que ca pt arriver a n imorte qui. davina_jacksonMembre très actifNombre de messages 5339Age 34Date d'inscription 21/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 2150 Décidement des imbéciles il y en aura toujours!C'est lamentable de voir ca!J'ai connu quelqu'un il y a quelques années qui était atteint de la mucovicidose et qui est malheureusement décédé des suites de cette maladie a l'age de 21 je peut vous dire que vivre avec cette maladie n'est vraiment pas facile d'aprés ce que j'en ai être fan j'admire beaucoup Grérory lemarchal non seulement parcequ'il a une voix magnifique, mais également pour cette rage de vaincre et cette détermination qu'il garcon a beaucoup de merite. missjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 2211 ca fait plaisir de voir que quelques personnes sont du meme avis que moi, je vous mettrez le lien d'un blog, celui de lawry. celle qui ne pleurera pas, c'est qu'il y a un probleme !_________________ ****************** missjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 2259 voila un skyblog qui parle de la vie d'un malade de la mucoviscidose. mon copain est atteint de cette maladie, alors a tous ceux qui jugent les gens, mettez vous quelques minutes a nos places et a celle de skyblog doit etre lu en entier, sans passer de pages svp, vous comprendrez beaucoup ****************** Aariciamodérateur principalNombre de messages 3549Age 45Localisation GrenobleDate d'inscription 14/09/2005Sujet Re l'espoir d'une communauté. Lun 24 Avr 2006 - 2303 Merci pour le lien je le visiterai demain, promis! et pour ton message !Malheureusement, il y a des gens qui pensent que l'on peut rire de tout... parfois, la connerie atteint des niveaux de bassesse extrème..._________________ ¤¤ laurie33PipeletteNombre de messages 1340Age 33Localisation 77Date d'inscription 02/03/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mar 25 Avr 2006 - 106 je trouve ca quand mme irrespectueux envers ces personnes qui ont une maladie ! et moi juste pour a tu vois j'aierais bien qu'ils l'aient mais cen'est pas méchant juste une journée pour qu'ils voient ce que ca fait. peut être qu'ils ne verront pas la vie de la meme façon. juste pour une journée pour qu'ils comprennent ce que c'est. trinitysoleilLangue pendueNombre de messages 122Localisation AngersDate d'inscription 12/03/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mar 25 Avr 2006 - 910 merci pour ce message et ce lien, la France est de moins en moins tolérante par rapport aux personnes "différentes" que ce soit sur la "couleur" ou sur la "maladie".si grace a grégory, des enfants ou meme des adultes retrouvent le sourire et l'espoir moi je dis longue vie à lui!!!!les personnes qui se moquent non rien vécu, c'est de la méchanceté gratuite, ils ne diront plus la meme chose si leur père leur mère leur frère ou leur copine choppent une de ses saloperies...à bon entendeur salut!!et battez vous jusquau bout on es tous avec vous...bisous a tous missjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mar 25 Avr 2006 - 1720 il n'y a pas a me remercier. mais je crois qu'aujourd'hui les gens ont bien changés, c'est chacun pour sa gue*** et c'est esperant que beaucoup de gens visiteront ce lien, car c'est un blog très beau, mais surtout qui nous parle de la vie telle qu'elle est ****************** MiMysoleilmodérateurNombre de messages 2954Age 31Localisation Tout près d'un Marchand de Rêves...Date d'inscription 29/10/2005Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mar 25 Avr 2006 - 1727 Grégory... la première fois que je l'ai entendu chanter il m'avait mis des frissons... C'est quelque jours après que j'ai su qu'il était atteint de cette maladie... j'ai été très étonné... Il a donné beaucoup d'espoir a beaucoup de personne comme tu le dis, Il a fait preuve de beaucoup de courage!_________________Photos de Annso42 sur ma Bannière elonieLangue pendueNombre de messages 273Localisation metzDate d'inscription 06/04/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mar 25 Avr 2006 - 2101 missjusoleil a écrit voila un skyblog qui parle de la vie d'un malade de la mucoviscidose. mon copain est atteint de cette maladie, alors a tous ceux qui jugent les gens, mettez vous quelques minutes a nos places et a celle de skyblog doit etre lu en entier, sans passer de pages svp, vous comprendrez beaucoup merci enormenent pour le suis toute retournée ,merci encore.. missjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mar 25 Avr 2006 - 2110 de rien c'est normal. mais surtout merci a toi de l'avoir ****************** missjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mer 26 Avr 2006 - 1957 juste pour vous dire que l'affiche du concert a été taguée. il y a beaucoup de choses ecrites dessus, dont la phrase " rentre chez toi et tes squelettes".les mucoviscidistes sont souvent très maigres, et aparament cela deplait a certains....._________________ ****************** elonieLangue pendueNombre de messages 273Localisation metzDate d'inscription 06/04/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mer 26 Avr 2006 - 2039 missjusoleil a écrit juste pour vous dire que l'affiche du concert a été taguée. il y a beaucoup de choses ecrites dessus, dont la phrase " rentre chez toi et tes squelettes".les mucoviscidistes sont souvent très maigres, et aparament cela deplait a certains..... excusez du mot mais c'est degeulasse!!!c'est mechant...nous vivons vraiment dans un monde ou il ya de plus en plus intolerance... missjusoleilAccroNombre de messages 7584Age 32Localisation essonne 91Date d'inscription 31/01/2006Sujet Re l'espoir d'une communauté. Mer 26 Avr 2006 - 2137 tu as tout a fait raison......des gens " bien" ont carément étés enlevé l'affiche, parce que la ca devient du n'importe quoi. je deteste ****************** Contenu sponsorisé l'espoir d'une communauté. Terminator, le retour [Terminé]Avant d'être fauché, Ethan adorait se rendre à diverses soirées. Il adorait ce genre de trucs ! Il faisait toujours des rencontres très intéressantes. Alors, ce soir, puisqu'il n'avait clairement rien de mieux à faire, Ethan avait réussi à prendre une douche dans une douche commune, et s'était habillé plus correctement que d'habitude. Il voulait vraiment s'incruster quelque part. Il était doué pour bluffer, mentir. C'est sans grand mal qu'il arrivera à cacher son statut du moment ! L'homme marche dans les rues qu'il commence à connaitre comme sa poche, à force d'y trainer. Les bars, les boites de nuit, ça ne le branche pas ! En plus c'est payant ! Il n'a vraiment pas que ça à faire, que d'utiliser son argent dans ce genre de au loin, il voit beaucoup de lumière, et entend du bruit. Il continue de marcher, curieusement. Apparemment, il a de la chance. C'est une sorte de réception à l'extérieur ! Ethan esquisse un sourire satisfait et avance en direction de l'endroit. Il y a un peu de monde, il n'aura pas de mal à se fondre dans la foule ! C'est très facile. Il s'intègre facilement. Alors, l'air de rien, il marche entre les personnes présentes, prend un petit four, au passage ! Se retenant de se jeter dessus, il balaye l'endroit du regard. Non vraiment, il n'avait rien de mieux à faire XD! Cependant, la mise en place était vraiment parfaite pour l'occasion, tiens xMalgré ça, il ne savait pas encore que terminator était de la partie aDernière édition par Ethan Williams le Jeu 18 Fév - 120, édité 1 fois Re Terminator, le retour [Terminé] par Audrey Parker Mer 17 Fév - 106La semaine est passée extrêmement vite, mais elle n'a pas encore son week-end de libre ! C'est samedi, et comme bien souvent, sa mère lui demande de venir pour l'aider. Elle a donc fait le traiteur une nouvelle fois, avec un menu qu'elle a proposé d'elle-même. Dans la cuisine, Audrey est vraiment douée ! Tellement qu'elle pourrait faire sa propre affaire ! Mais elle n'a pas le temps pour ça, trop surchargée avec ses trois sa petite blouse blanche, Audrey est vêtue d'une robe noire avec une ceinture rouge autour de sa taille. Comme chaussures, elle a opté pour des converses de la même couleur que sa ceinture XD Ca fait un véritable contraste, mais il fallait qu'elle soit à l'aise dans ses pompes ! Ses cheveux sont relevés et forment une queue assez haute, pour ne pas déranger ses plats. Quelques mèches tombent sur ses yeux joliment maquillés d'un crayon se tourne vers les plateaux qu'elle a apporté en se disputant avec sa mère, comme souvent. En se retournant avec le plateau en main, la jeune femme arque un sourcil, surprise. Tout en posant ce qu'elle tient en main sur le comptoir, elle ne quitte pas l'homme du regard et s'exclame Qu'est-ce que tu fous là, toi ?Demande Terminator, attendant une réponse. Audrey regarde les lèvres de l'inconnu, pour lire dessus et comprendre sa réponse. Sa mère se mêle à la tu pourrais parler autrement aux invités !Audrey !! Regarde-moi quand je te parle >< Arg ! Il soupire, alors que le serveur se confond en !C'est pas de votre faute, c'est elle XDLance Ethan en arquant un sourcil. Il esquisse un sourireVous me devez 20 dollars XD Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum L’IRONIE chapitre 3 RAILLERIE ET ANTIPHRASE L’ironie dans la tra­di­tion rhétorique Dès l’antiquité, les rhé­to­ri­ciens ont cher­ché à clas­ser l’ironie par­mi les tropes au sens étroit du terme où la signi­fi­ca­tion d’un mot, d’une expres­sion ou d’une phrase était sup­po­sée faire loca­le­ment l’objet d’un trans­fert concep­tuel. L’ironie était ain­si défi­nie comme un trope d’opposition — dési­gné par la suite comme une anti­phrase — consis­tant à expri­mer quelque chose en signi­fiant le contraire, par pur effet de style. En attri­buant dans ce cas au verbe dire le sens de signi­fier plu­tôt que d’affir­mer, Cicé­ron sou­tient notam­ment que l’ironie dit le contraire de ce que l’on veut faire entendre et est très agréable dans un dis­cours lorsqu’elle est trai­tée sur un ton, non pas ora­toire, mais fami­lier » 1971, 84. Le plus ancien témoi­gnage d’une telle concep­tion de l’ironie se trouve dans la Rhé­to­rique à Heren­nius qui sti­pule qu’un trope tra­duit en latin par le terme de per­mu­ta­tio » peut ins­tau­rer une rela­tion d’opposition contra­rium » entre une signi­fi­ca­tion pri­maire assi­mi­lée à une forme lin­guis­tique ver­bis » et une signi­fi­ca­tion déri­vée, ou figu­rée, sous-jacente à ce que le locu­teur exprime sen­ten­tia ». Les exemples pro­po­sés sont bel et bien des exemples d’ironie[1]Le texte pré­cise encore, dans un pas­sage non tra­duit par Le Guern, que la per­mu­ta­tion serait fon­dée sur une oppo­si­tion, par exemple, si l’on trai­tait iro­ni­que­ment d’é­co­nome et de par­ci­mo­nieux un pro­digue et un dépen­sier » Rhé­to­rique à Heren­nius, 1989, 189. J’ai pré­fé­ré, lorsque cela était pos­sible, citer les excel­lentes tra­duc­tions pro­po­sées par Le Guern dans son article trai­tant de l’his­toire de la notion d’i­ro­nie dans la tra­di­tion rhé­to­rique. La per­mu­ta­tion consiste à don­ner au fond un sens dif­fé­rent de la forme [Per­mu­ta­tio est ora­tio aliud ver­bis aliud sen­ten­tia demons­trans]. Elle revêt trois aspects simi­li­tude, argu­ment, oppo­si­tion […]. Pour l’opposition, par exemple, nous appel­le­rions Énée un homme impie qui aura frap­pé son père, Hip­po­lyte un débau­ché et un adul­tère. Le Guern, 1976, 50 Cette concep­tion de l’ironie comme figure de mot implique que le mot Énée signi­fie dans ce cas, par un trans­fert de signi­fi­ca­tion, homme impie qui a frap­pé son père, que le mot Hip­po­lyte signi­fie débau­ché et adul­tère ou encore, pour prendre un exemple qui ne soit pas assor­ti d’une anto­no­mase, que les mots éco­nome et par­ci­mo­nieux signi­fient pro­digue ou dépen­sier dans l’exemple cité en note. Une telle concep­tion de l’ironie sera sans cesse refor­mu­lée dès Cicé­ron — pour qui les mots sont inver­sés quand Cras­sus, plai­dant pour Acu­léo […] contre Gra­ti­dia­nus dont l’avocat Aelius Lamia était, vous le savez, extrê­me­ment laid, dit Ecou­tons ce beau gar­çon » Le Guern, 1976, 51 — jusqu’à Dumar­sais qui pré­cise bien que les mots dont on se sert dans l’ironie ne sont pas pris dans le sens propre et lit­té­ral » 1988, 156. Dans les deux cas l’ironie est conçue comme une figure de mot consis­tant à inver­ser une signi­fi­ca­tion lit­té­rale, asso­ciée à la forme lin­guis­tique d’un énon­cé, de manière à ins­tau­rer ponc­tuel­le­ment une signi­fi­ca­tion figu­rée qui soit adap­tée à ce qui est exprimé. Après avoir pos­tu­lé que l’ironie peut être un trope au sens étroit, en contre­point à sa pre­mière défi­ni­tion illus­trée par l’exemple de Cras­sus, Cicé­ron aborde l’ironie sous un autre angle en l’assimilant non plus à une figure de mot mais à une figure de pensée C’est une chose spi­ri­tuelle encore que la dis­si­mu­la­tion, quand on dit autre chose que ce que l’on pense, non pas selon cette caté­go­rie dont j’ai déjà par­lé, où l’on dit le contraire, comme Cras­sus à Lamia, mais en s’appliquant, par une raille­rie conti­nue, dis­si­mu­lée sous un ton sérieux, à par­ler autre­ment que l’on ne pense […]. Fan­nius, dans ses Annales, dit que notre Émi­lien, le second Afri­cain, excel­lait dans ce genre et l’appelle d’un mot grec eïron [l’ironique], mais, sui­vant ceux qui connaissent l’antiquité mieux que moi, je pense que c’est Socrate qui l’a empor­té sur tous dans cette iro­nie et cette dis­si­mu­la­tion par l’agrément et par la culture. Le Guern, 1976, 51 Pour Cicé­ron l’ironie semble donc tenir, soit à une anti­phrase ponc­tuelle où sim­ple­ment les mots sont inver­sés » dans l’expression de la pen­sée, soit à une raille­rie conti­nue, dis­si­mu­lée sous un ton sérieux », consis­tant à expri­mer autre chose que ce que l’on pense », à par­ler autre­ment que l’on ne pense ». Les mots conservent alors leur signi­fi­ca­tion pour per­mettre au locu­teur de railler, de se moquer de quelqu’un, appa­rem­ment en fei­gnant de croire, de prendre à son compte une pen­sée que l’on rejette. Vers la fin du pre­mier siècle, Quin­ti­lien pro­pose une dis­tinc­tion ana­logue entre l’ironie consi­dé­rée comme trope » et l’ironie consi­dé­rée comme figure » L’ironie donc, consi­dé­rée comme figure, ne dif­fère à peu près en rien, quant au genre, de l’ironie comme trope ; car, en l’une et en l’autre, il faut tou­jours com­prendre le contraire de ce qu’on y dit. Mais si on les exa­mine de près, on n’aura pas de peine à voir que ce sont des espèces dif­fé­rentes. Pre­miè­re­ment, le trope se laisse péné­trer plus aisé­ment, et, bien qu’il pré­sente un sens et en ren­ferme un autre, ce der­nier sens est moins dégui­sé car tout le contexte est à peu près au sens propre […]. D’où il suit en second lieu que le trope est aus­si plus court. Dans la figure, au contraire, on feint tout à fait de pen­ser ce qu’on ne pense pas, mais d’une manière qui est plu­tôt appa­rente que véri­ta­ble­ment accu­sée là ce sont des mots pour d’autres mots, ici c’est un sens qu’on cache sous des mots qui en expriment maté­riel­le­ment un autre […]. La vie entière d’un homme peut n’être qu’une iro­nie conti­nuelle, comme parut l’être celle de Socrate. Aus­si l’appelait-on eïron, parce qu’il contre­fai­sait l’ignorant, et fai­sait sem­blant d’admirer les autres comme des sages. En un mot, de même qu’une méta­phore pro­lon­gée devient une allé­go­rie, de même une suc­ces­sion d’ironies qui, prises iso­lé­ment, for­me­raient autant de tropes, consti­tue la figure de l’ironie. Le Guern, 1976, 52–53 Ain­si, selon Quin­ti­lien, en tant que trope l’ironie se réduit à une simple anti­phrase, mais en tant que figure elle com­prend une autre com­po­sante, par laquelle le locu­teur feint tout à fait de pen­ser ce qu’il ne pense pas ». En tant que figure l’ironie consiste à feindre d’adhérer à ce qui est expri­mé dans le but d’une part de se moquer — Socrate contre­fait l’ignorance et l’admiration naïve afin de railler celui qu’il prend pour cible — et d’autre part de com­mu­ni­quer sa propre pen­sée par anti­phrase. L’ironie ne sau­rait alors être assi­mi­lée à une simple inver­sion de la signi­fi­ca­tion des mots et des phrases puisqu’elle consiste avant tout à se moquer de quelqu’un en fei­gnant d’adhérer et de cher­cher à faire croire à ce qui est pré­ci­sé­ment expri­mé lit­té­ra­le­ment. Non seule­ment l’ironie ne se réduit pas à une simple anti­phrase, mais cette der­nière ne consiste pas dans ce cas à inver­ser la signi­fi­ca­tion d’un mot ou d’une phrase de la langue. L’antiphrase iro­nique porte alors sur ce qui est expri­mé lit­té­ra­le­ment dans un énon­cé à l’aide de mots et de phrases dont la signi­fi­ca­tion demeure tout à fait inchangée. Cette dis­tinc­tion entre l’ironie consi­dé­rée comme trope et l’ironie consi­dé­rée comme figure est à l’origine d’une ques­tion qui prend sa source à la fois chez Cicé­ron et chez Quin­ti­lien et que l’on retrouve sous diverses formes tout au long de la tra­di­tion rhé­to­rique. Elle peut som­mai­re­ment être for­mu­lée comme suit faut-il rap­pro­cher l’ironie de la méta­phore en la consi­dé­rant comme un trope au sens étroit, comme une figure de mot » qui ne concerne pré­ci­sé­ment que la signi­fi­ca­tion des mots sans tou­cher à la pen­sée du locu­teur, ou faut-il consi­dé­rer l’ironie comme une figure de pen­sée », ana­logue à l’allégorie, où le sens des mots reste inchan­gé mais où la pen­sée expri­mée lit­té­ra­le­ment n’est pas réel­le­ment com­mu­ni­quée par le locu­teur ? Comme le relève très jus­te­ment Fin­lay, la tra­di­tion rhé­to­rique nous lègue ain­si deux concep­tions dif­fé­rentes de l’ironie, qu’il est néces­saire de conti­nuer à dissocier We the­re­fore have divergent ten­den­cies within the rhe­to­ri­cal tra­di­tion which must be sor­ted out before we can derive any rhe­to­ri­cal or new- rhe­to­ri­cal theo­ries and defi­ni­tions of iro­ny. For the for­mer, the use of rhe­to­ri­cal iro­ny would be concei­ved as a gram­mar of laws, figures or tropes making up a fixed syn­tac­tic and seman­tic struc­tures […]. While for the lat­ter an unders­tan­ding of the prag­ma­tic aspects of iro­ny would lead to a concep­tion of iro­ny as a dis­cur­sive act, invo­king contex­tual posi­tio­ning and com­mu­ni­ca­tio­nal com­pe­ten­cies. 1988, 12 A l’aube du XVIIème siècle, le Hol­lan­dais Vos­sius asso­cie ces deux concep­tions anta­go­nistes de l’ironie aux approches oppo­sées de ceux qu’il appelle les rhé­to­ri­ciens » et les écrivains » Les rhé­to­ri­ciens semblent uti­li­ser ce terme autre­ment que les écri­vains. Pour ces der­niers en effet, l’ironie c’est la dis­si­mu­la­tion [dis­si­mu­la­tio], l’art de déro­ber sa pen­sée [dis­si­mu­lan­tia]. Cicé­ron, en effet, tra­duit le terme grec d’eïro­neïa par ces deux termes, il nous atteste éga­le­ment que si Socrate a été sur­nom­mé eïron, c’est parce que, dans l’art de déro­ber sa pen­sée, il sur­pas­sait de loin tous ses contem­po­rains en esprit et en culture. […] Mais pour les rhé­to­ri­ciens, il y a iro­nie quand, au tra­vers de ce que nous disons, nous signi­fions le contraire. 1978, 498 Selon Vos­sius, les rhé­to­ri­ciens » défendent une concep­tion de l’ironie comme figure de mot alors que les écri­vains » la conçoivent comme l’art de déro­ber sa pen­sée der­rière ce qu’on exprime », c’est-à- dire, selon Cicé­ron notam­ment, à par­ler autre­ment que l’on ne pense », à expri­mer une pen­sée que l’on ne prend pas réel­le­ment à son compte[2]Ce sera éga­le­ment, beau­coup plus proche de nous, l’ap­proche des roman­tiques alle­mands, dont Frie­drich Schle­gel, qui conçoivent l’i­ro­nie comme le prin­cipe même de la lit­té­ra­ture, puis­qu’elle per­met à l’au­teur de se déta­cher, de s’é­le­ver au-des­sus de ce qui, dans l’oeuvre, est for­cé­ment condi­tion­né par la néces­si­té de lais­ser libre cours à l’en­thou­siasme et à l’i­ma­gi­na­tion du nar­ra­teur ou du héros.. La notion de trope au sens étroit, appli­quée à un trans­fert concep­tuel, ayant été exclue d’entrée de jeu de nos consi­dé­ra­tions, c’est à une concep­tion de l’ironie comme figure de pen­sée — telle que la conçoivent, selon Vos­sius les écri­vains » de la tra­di­tion rhé­to­rique — que nous allons nous réfé­rer dans cette étude. C’est à une figure de pen­sée et non de mot que nous allons assi­mi­ler l’ironie. La concep­tion de ceux que Vos­sius appelle rhé­to­ri­ciens » ne per­met en effet de décrire, ni le pro­cé­dé de l’ironie dans toute sa com­plexi­té qui consiste notam­ment à mettre en jeu une forme de raille­rie, ni le pro­cé­dé de l’antiphrase en par­ti­cu­lier[3]Une telle concep­tion ne convient qu’à cer­taines iro­nies com­plè­te­ment lexi­ca­li­sées comme c’est du joli, excu­sez-moi du peu, mais en aucun cas à l’i­ro­nie vive ou vivante au sens de Ricoeur, 1975, où les mots conservent leur signi­fi­ca­tion.. Ain­si chez Dumar­sais, par exemple, l’ironie ne consiste nul­le­ment à expri­mer une pen­sée que l’on juge erro­née, de manière à la fois à se moquer de quelqu’un et à com­mu­ni­quer indi­rec­te­ment une pen­sée contraire. Elle consiste à expri­mer la pen­sée du locu­teur en inver­sant sim­ple­ment la signi­fi­ca­tion de cer­tains mots employés iro­ni­que­ment. Non seule­ment l’ironie est ain­si pure­ment et sim­ple­ment anti­phrase mais cette anti­phrase n’a pas pour objet une pen­sée, de forme pro­po­si­tion­nelle, cor­res­pon­dant à ce qui est expri­mé dans l’énoncé. L’antiphrase porte alors sur une forme concep­tuelle asso­ciée à un mot ou à un groupe de mots à l’intérieur d’une phrase L’ironie est une figure par laquelle on veut faire entendre le contraire de ce que l’on dit ain­si les mots dont on se sert dans l’ironie, ne sont pas pris dans le sens propre et lit­té­ral. Boi­leau, qui n’a pas ren­du à Qui­nault toute la jus­tice que le public lui a ren­due depuis, a dit par iro­nie Je le déclare donc, Qui­nault est un Vir­gile. Il vou­lait dire un mau­vais poète. 1988, 156 Il est inté­res­sant d’observer que Fon­ta­nier prend la peine, avant de sou­te­nir que l’ironie est bel et bien notam­ment une forme de raille­rie, de repro­cher à Dumar­sais sa défi­ni­tion de l’ironie comme anti­phrase — défi­ni­tion non seule­ment incom­plète mais sur­tout qui exclut, dans sa for­mu­la­tion même, toute espèce d’amendement Cette défi­ni­tion ne pré­sente-t- elle pas une sorte de ren­ver­se­ment d’ordre dans les idées ? Ne semble-t- elle pas sup­po­ser que le contraire de ce qu’on dit doit être enten­du avant qu’on le dise, ou, ce qui revient au même, qu’on veut faire entendre presque avant que de dire ? Par consé­quent, ne semble-t-elle pas sup­po­ser que l’effet de la figure pré­cède la figure ? Il eût été, si je ne me trompe, plus natu­rel et plus exact de dire que l’ironie est une figure par laquelle on dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre. C’est la défi­ni­tion que donne l’Académie, et on la retrouve dans presque toutes les rhé­to­riques. Cepen­dant je crois que cette défi­ni­tion est encore incom­plète, […] il me semble que ce qui fait le carac­tère par­ti­cu­lier de l’ironie, c’est tou­jours une sorte de raille­rie ou plai­sante ou amère, et qu’ainsi on don­ne­rait une idée un peu plus exacte de cette figure, si on disait qu’elle consiste à dire, par manière de raille­rie, tout le contraire de ce qu’on pense ou de ce qu’on veut faire pen­ser aux autres. 1967, 199–200 Pour expli­quer en quoi consiste la raille­rie iro­nique, Fon­ta­nier juge néces­saire de pré­ci­ser qu’avant de faire entendre le contraire de ce qu’il dit, l’ironiste com­mence par expri­mer une pen­sée qu’il ne prend pas réel­le­ment à son compte. C’est à par­tir de là qu’il est à la fois en mesure de railler et de com­mu­ni­quer sa propre pen­sée par anti­phrase[4]Je rap­pelle que Fon­ta­nier conçoit l’i­ro­nie, de même que par exemple l’al­lé­go­rie et l’hy­per­bole, comme un trope impro­pre­ment dit » qui ne tient pas aux mots mais au dis­cours », et s’op­pose ain­si aux tropes pro­pre­ment dits » que sont à ses yeux la méta­phore et la méto­ny­mie.. Dans un article de L’Encyclopédie, Beau­zée s’opposait déjà fer­me­ment à Dumar­sais, à pro­pos du même exemple de Boi­leau, en insis­tant sur le fait que l’ironie n’est pas une figure de mot mais une figure de pen­sée. Ses com­men­taires à ce sujet annoncent la posi­tion qui sera défen­due dans cette étude Quin­ti­lien dis­tingue deux espèces d’ironie, l’une trope, l’autre figure de pen­sée. C’est un trope, selon lui, quand l’opposition de ce que l’on dit à ce que l’on pré­tend dire ne consiste que dans un mot ou deux. […] C’est une figure de pen­sée lorsque, d’un bout à l’autre, le dis­cours énonce pré­ci­sé­ment le contraire de ce que l’on pense. […] La dif­fé­rence que Quin­ti­lien met entre ces deux espèces est la même que celle de l’allégorie et de la méta­phore. N’y a‑t-il pas ici quelque incon­sé­quence ? […] M. du Mar­sais, plus consé­quent, n’a regar­dé l’ironie que comme un trope, par la rai­son que les mots dont on se sert dans cette figure ne sont pas pris, dit-il, dans le sens propre et lit­té­ral mais ce gram­mai­rien ne s’est-il pas mépris lui-même ? Les tropes, dit-il, sont des figures par les­quelles on fait prendre à un mot une signi­fi­ca­tion qui n’est pas pré­ci­sé­ment la signi­fi­ca­tion propre de ce mot ». Or il me semble que dans l’ironie, il est essen­tiel que chaque mot soit pris dans sa signi­fi­ca­tion propre, autre­ment l’ironie ne serait plus une iro­nie, une moque­rie, une plai­san­te­rie, illu­sio », comme le dit Quin­ti­lien. Par exemple, lorsque Boi­leau dit Qui­nault est un Vir­gile, il faut, 1° qu’il ait pris le nom indi­vi­duel de Vir­gile dans un sens appel­la­tif pour signi­fier, par anto­no­mase, excellent poète ; 2° qu’il ait conser­vé à ce mot ce sens appel­la­tif que l’on peut regar­der en quelque sorte comme propre rela­ti­ve­ment à l’ironie. […] Ain­si le nom de Vir­gile est pris ici dans la signi­fi­ca­tion que l’antonomase lui a assi­gnée, et l’ironie n’y fait aucun chan­ge­ment. C’est la pro­po­si­tion entière, c’est la pen­sée qui ne doit pas être prise pour ce qu’elle paraît être ; en un mot, c’est dans la pen­sée qu’est la figure. 1967, 906–907 Après avoir repro­ché à Quin­ti­lien quelque incon­sé­quence » à vou­loir trai­ter l’ironie à la fois comme un trope au sens étroit et comme une figure de pen­sée, Beau­zée s’en prend alors à Dumar­sais qui, pour être plus consé­quent de n’avoir regar­dé l’ironie que comme un trope » au sens étroit, comme une figure de mot, ne se méprend pas moins gra­ve­ment puisque l’ironie doit au contraire être assi­mi­lée à une figure de pen­sée. Selon Beau­zée, si l’ironie est moque­rie », plai­san­te­rie », c’est en ver­tu de la prise en charge simu­lée — et cepen­dant bel et bien reven­di­quée — de ce qui cor­res­pond à une pen­sée expri­mée lit­té­ra­le­ment et c’est par consé­quent sur cette pen­sée que va por­ter l’antiphrase. Dans cette pers­pec­tive, d’une part l’ironie ne se réduit pas à une simple anti­phrase puisqu’elle consiste éga­le­ment à railler celui qu’elle prend pour cible, et d’autre part cette anti­phrase n’est pas conçue comme un pro­cé­dé tou­chant à la signi­fi­ca­tion d’un mot ou d’une phrase. Beau­zée sou­ligne très expli­ci­te­ment que l’antiphrase iro­nique ne consiste aucu­ne­ment à inver­ser le sens des mots. L’ironie ne pro­cède en rien, selon Beau­zée, d’une figure de mot consis­tant à employer un mot ou un groupe de mots pour un autre, avec une autre signi­fi­ca­tion, mais d’une figure de pen­sée consis­tant à pré­tendre dire une chose et à vou­loir en dire une autre. Le registre soutenu est le registre le plus correct, le plus précis et le plus choisi. Il permet d’affiner la pensée, d’entrer dans la nuance et favorise la créativité. En complément de nos deux précédents articles, nous avons sélectionné 160 noms et verbes à la précision chirurgicale ». NOMS MotSignificationaboulieperte de vitalité d’un groupe social, d’une nationaccointancerelation, liaison avec d’autres personnes, un milieuacrimoniecaractère agressif de quelqu’un, dans l’humeur ou l’aigreur de langageaffabulationmanière purement imaginaire de présenter des faitsaffresangoissealacritévivacité et enjouementaménitépolitesse, affabilité qui charmeantécédencepréexistence par rapport à quelque chose, antérioritéantiennerépétition continuelle et lassante de quelque choseaphorismephrase qui résume en quelques mots une vérité fondamentaleapologétiquepartie de la théologie qui a pour objet de démontrer la crédibilité rationnelle et historique du dogmeaporiecontradiction insoluble qui apparaît dans un raisonnementapostatpersonne qui abandonne une doctrine, une opinionarcadiesociété idéale qui vit dans le bonheur et l’innocenceargutiesubtilité de langage, raison qui dissimule l’absence d’arguments sérieux au pluriel surtoutatavismeensemble de traits de caractère transmis par les ascendantsatoniedéfaut d’énergie, de vitalitéavanieaffront public, traitement humiliant, brimade, vexationbadinageplaisanterie légère, divertissement puéril Mot Significationbilleveséepropos vide de sens, sottiseBovarysmecomportement d’une femme que l’insatisfaction entraîne à des rêveries ambitieuses pour compenserbravademanifestation, démonstration de bravourecabotinpersonne qui manque de naturel, dont les attitudes, les manières sont trop étudiées et théâtralescaciquepersonnalité politique, … qui, en raison de ses fonctions, exerce un pouvoir ou une influence sur un groupecapharnaümpièce qui comporte un amas d’objets en désordrecastillepetite querelle sans importance qui survient entre deux personnescasuistiqueargumentation subtile destinée à masquer la vérité, disposition pour transiger avec sa consciencecénaclecomité restreint, cercle de gens de lettres ou d’artistescénotaphemonument élevé à la mémoire d’un mort et qui ne contient pas ses resteschantrepersonne qui glorifie, loue quelqu’un ou quelque chosecirconspectionprudence qui incite à ne négliger aucune circonstance avant d’agir ; précaution, réservecossardun paresseux, un fainéantcoteriegroupe de personnes qui se soutiennent pour faire prévaloir leurs intérêtscourtaudpersonne de taille courte et ramasséedémiurgepersonne qui crée quelque chose d’importantdépravépersonne pervertie, détournée du bien, des disposition moralesdéprédationvol ou pillage ; malversation dans une administration au pluriel surtoutdérélictionsentiment d’abandon et de solitude moraledesideratace que l’on souhaite voir se réaliser, souhaits et vœux seulement au plurieldésuétudecaractère abandonné d’une chosediatribecritique très violentedogmatismeposition catégorique, qui rejette le doute et refuse la critique, qui est fermé à toute discussiondoxaensemble des opinions communes aux membres d’une société, relatives à un comportement socialdyarchierégime politique dans lequel le pouvoir est exercé conjointement par deux personnes ou deux groupes Mot Significationemphasegrandiloquence, enflure ; emploi excessif ou inopportun de la déclamation, d’un ton pompeux, d’un style élevéépigonesuccesseur, dans un parti, une école littéraire, philosophique, …épuredessin fini, par opposition au croquisesthètepersonne pour qui la beauté de l’art est une valeur primordiale, essentielle; qui prône le culte du beau au détriment de toute autre valeurétiagele plus bas niveau d’un cours d’eauexégèseexplication philologique, historique ou doctrinale d’un texte obscur ou sujet à discussion. Interprétation et commentaire détaillésfacétieaction, parole ou écrit qui a quelque chose de bouffon, de burlesque. Espièglerie, farceforfaituremanquement grave à une parole donnée, à son devoir, trahison de la confiance d’autruiforfanteriecaractère d’une personne qui se montre impudemment vantardefrimasbrouillard froid et épais, qui se glace en tombantfrondaisonépoque où apparaît le feuillage d’un arbre, d’une plantegageureaction, projet peu croyable, ressemblant à un parihagiographiebiographie excessivement élogieusehinterlandrégion desservie par un port, une voie navigableiconoclastequi est ennemi de toute tradition, qui cherche à faire disparaître tout ce qui est le passéidiosyncrasiemanière d’être particulière à chaque individu qui l’amène à avoir tel type de réaction. Comportement qui lui est propreimbrogliosituation confuse et d’une grande complexitéimpondérableélément imprévisible qui influe sur les événementsimprécationmalédiction proférée contre quelqu’un ; parole ou souhait appelant le malheur sur quelqu’uninanitionprivation d’alimentsindigenceétat de pauvreté intellectuelle MotSignificationineptieaction ou parole stupide, acte sotintelligentsiaensemble des intellectuels d’un pays quelconquelanderneau petit monde », dans le sens d’une communauté de taille suffisamment réduite pour que tout le monde se connaisselogomachiequerelle de mots, discours oiseux qui ne mène à rienlogorrhéebavardage intarissable et oiseux; besoin irrésistible de parler, observé dans les états d’excitation de certaines affections mentaleslonganimitéindulgence qui porte à pardonner ce qu’on pourrait punirlouvoyernaviguer en zigzag pour utiliser un vent contraire ; prendre détours pour un butmadrigalcompliment d’une galanterie affectéemaestriaaisance, perfection dans l’exécution d’une oeuvre d’art, dans la réalisation de quelque chosemalignitéméchanceté mesquinemansuétudedisposition d’esprit qui incline à une bonté indulgentemélodramesituation artificiellement tragique, qui cherche exagérément à frapper la sensibiliténépotismeabus de quelqu’un qui use de son autorité pour procurer des avantages aux gens de sa familleobjurgationvive remontrance, mise en garde sévèreoboletrès petite somme, petit secours en argent, offrande de peu d’importanceombilicpoint central, nombrilopiniâtretévolonté, persévérance tenace, acharnement, obstinationornièretrace creusée dans le sol des chemins par les roues des voituresosmoseinfluence réciproque, interpénétration. Par exemple, entre deux chrétien par rapport à son pasteur. Désigne la impératif, décision arbitraire et sans appeloutrecuidanceconfiance excessive en soi-même, désinvolture à l’égard des autres MotSignificationpamphlétaireauteur de pamphletspanacéeremède prétendu universel contre tous les maux, capable de résoudre tous les problèmespanthéismetout ce qui existe est identifié à Dieu. Dieu est manifesté dans toute la natureparangonpersonne prise comme modèlepensumtravail long, ennuyeux, péniblephraséologieensemble des expressions propres à une langue, un individu, une époque, à un milieu ou à un groupe socialpierre d’achoppementdifficulté, obstacle sur lesquels on butepis-allersolution à laquelle il faut recourir, faute de mieuxploutocratiesystème dans lequel le pouvoir politique est dévolu aux détenteurs de la richesseponantappellation de l’occident, par opposition au levantponcifbanalité, thème stéréotypéprimatprimautéprocrastinationtendance à remettre les choses à plus tardréminiscencesouvenir vague ou incomplet, difficile à localiserripaillerepas où l’on mange et où l’on boit avec excèsrodomontadeattitude prétentieuse et ridiculerustaudpersonne qui manque de finesse, de raffinement, d’éducationsacerdocefonction particulièrement respectable en raison du dévouement à l’égard d’autrui qu’elle exigeséditioncomplot, mouvement insurrectionnelséidefanatique qui obéit aveuglément à un chef, sinécure, emploi fortement rémunéré pour très peu de travail MotSignificationsublimationtransformation des pulsions en des sentiments élevés, en des valeurs generisd’un genre propre, spécifique, qu’on ne peut comparer à d’autressujétionétat de quelqu’un, d’un groupe soumis à un pouvoir, à une autorité arbitraire et contraignantesusurrementaction de susurrer. Bruit de ce qui susurresybaritepersonne qui aime le luxe, le raffinement en matière de plaisir, le confort dans la vie ou la pensée ou qui y est habituésyncrétismecombinaison de doctrines initialement incompatiblestartufferiehypocrisie, fourberiethébaïdelieu isolé, propre à la méditationthuriférairepersonne qui loue, vante quelqu’un ou quelque chose avec excèstorpeurralentissement général des manifestations de la vietransfugesoldat qui déserte et passe à l’ennemi. Personne qui abandonne un parti, une doctrine pour se rallier à une autretrépidationvive agitation, forte animationtruchementporte-parole, ce qui traduit les sentiments, interprètetruismeaffirmation évidente, banale, sans portéeuchronierécit de fiction qui repose sur des conséquences imaginaires tirées de faits réels, histoire alternativeurbanitépolitesse, courtoisie, vade-mecum, guide, manuel que l’on garde avec soi pour le consulterverbiageabondance de paroles vides de sens ou qui disent peuverveinspiration vive et chaleureuse, imagination créatriceviatiquece qui aide et soutient pour les besoins de l’existencevicissitudesuccession d’événements bons ou mauvais. Ensemble d’événements malheureux affectant l’existence humainevulgateidéologie, courant de pensée vulgarisé, à l’usage du plus grand nombre zélateurpersonne qui montre un zèle ardent, le plus souvent intempestif VERBES MotSignificationabsoudrepardonner la faute de quelqu’un, l’en excuserachopperêtre arrêté par un obstacle, une difficultéadjurerprier, supplier quelqu’un de faire de quelque chose, le conjurerapposerappliquer quelque chose sur quelque chosebadinerplaisanter, prendre à la légèredéfalquerretrancher, déduire quelque chose d’un totalergotercontester quelque chose avec des raisonnements fallacieux ou chicaneursêtre en vervemanifester avec éclat son esprit; être particulièrement inspiré, brillantfomenterexciter des actions, des sentiments violents et destructeursimmolerfaire périr quelqu’un ou un groupe, concourir à la mort, au massacre d’un grand nombre de personnesjeter son dévolu surarrêter son choix sur la chose en question et avoir la ferme intention de l’obtenirse réserver la part du lionse réserver la plus grosse part dans un échange, un accord, …lancinertourmenter quelqu’un de façon persistantemorigénerréprimander quelqu’un en lui faisant une leçon de morale, sermonnernimberentourer quelque chose d’un halo, de lumière MotSignificationobéreraccabler quelqu’un, quelque chose d’une lourde charge financièreoblitérerfaire disparaître, effaceropineracquiescer à quelque chose, l’approuverourdirpréparer, agencer avec habileté les premières mesures qui permettront de mener à bien une entreprisepersiflerse moquer, parler avec ironie, tourner en dérisionravirenlever, emporter quelqu’un, quelque chose lié à quelqu’un en usant de force, de violence ou de rusesemonceradresser des reproches à quelqu’un, réprimanders’infatueravoir une trop bonne opinion de soi-mêmesubodorerflairer, anticiper, pressentir, devinersubvertirbouleversersurseoirreporter une action, une décision à plus tardtaraudertourmenterthésaurisermetre de l’argent de côtévaticinerfaire des prédictions, prophétiser l’avenir, délirer sur l’avenir en se prenant au sérieuxvilipendertraiter avec beaucoup de mépris Citation sur la langue française “Que serait la francophonie si personne ne parlait français ?”François Mittérand Articles similaires Et si on s’exprimait en français soutenu 100 adjectifs soutenus à connaître et utiliser Et si on s’exprimait en français soutenu 112 mots à connaître et à utiliser

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