carte de la répartition de la population mondiale
Introduction La répartition de la population mondiale Comment se répartissent les Hommes à la surface de la Terre? Je visionne la vidéo « La répartition des Hommes à la surface de la Terre » et je réponds au formulaire en ligne . Copier les titres: A) Les inégalités de peuplement 1) A l'échelle d'un foyer de peuplement, l'Asie de l'Est. Copier les définitions de: La densité de
2 La majeure partie de la population mondiale se concentre sur une part infime du globe. Ainsi, sur environ 6 milliards d'habitants que compte aujourd'hui notre planète, la moitié vit sur un territoire qui ne représente que 15% des 150 millions de kilomètres carrés de terres émergées. En contrepartie, la moitié du territoire terrestre
Larépartition de la population est très inégale. Deux grands foyers de peuplement, l’ Asie du sud et de l’est et l’ Europe, rassemblent à eux seuls 70 % de la population mondiale. A des régions
Depuisle recensement de 1979, la répartition de la population a connu de tels bouleversements que les résultats en sont aujourd'hui totalement caducs. Vingt-cinq années de guerre et d'insécurité chronique ont en effet jeté sur les routes de l'émigration vers l'étranger ou de l'exode intérieur, parfois les deux successivement, un tiers au moins de la population totale, avec des
Cartedu monde relative à la part des adhérents à l'islam par État, exprimée en pourcentage de la population totale. À l'échelle globale, les adhérents à l'islam représentent environ 26,30 % de la population mondiale en 2020, contre 22,15
Site De Rencontre Gratuit Et Fiable. Amegilla andrewsi, l’une des 20 000 espèces d’abeilles © Zestin Soh Les insectes sont au centre d’études récentes montrant des déclins de population, mais les données au niveau mondial sont imprécises et fragmentaires, parfois peu fiables. Les abeilles, ces insectes pollinisateurs, n’échappent pas à la règle. Or une équipe internationale est parvenue à réaliser pour la première fois une carte avec une répartition précise des espèces d’abeilles dans le monde entier. Leur étude est parue dans la revue Current Biology en date du 19 novembre cela, les chercheurs ont combiné et comparé deux grandes sources de données l’une provenant de cinq registres publics collectés par des scientifiques, des musées d’histoire naturelle, ou des bases de données issues de sciences participatives, comme le Gbif Système mondial d’information sur la biodiversité. L’autre est une liste de contrôle de plus de 20 000 espèces d’abeilles par pays, compilée par une équipe coordonnée par John Ascher, biologiste à l’université de Singapour et co-auteur de l’ vérification rigoureuse et exclusion des doublons, cet énorme ensemble de plus de 5800 millions de données s’est drastiquement réduit. Seuls 907 000 donc environ 16 % des enregistrements ont été conservés. La combinaison de ces groupes de données – l’un plus abondant, l’autre plus solide – a permis de créer des cartes qui offrent une image beaucoup plus claire et fiable de la répartition des espèces d’abeilles dans plusieurs zones géographiques du globe. Et de vérifier l’hypothèse selon laquelle il y a bien plus d’espèces d’abeilles dans les zones tempérées et méditerranéennes que dans les zones tropicales, contrairement à ce que l’on constate pour la plupart des autres organismes », souligne Adrien Perrard, chercheur spécialiste des abeilles et des guêpes, de l’université de Paris- laboratoire iEES-Paris et qui n’a pas participé à l’étude. Cette carte montre la répartition des abeilles dans le monde. Les zones plus sombres abritent davantage d’espèces © Orr et al./Current Biology En effet, de nombreux plantes et animaux suivent un modèle, connu sous le nom de gradient latitudinal », dans lequel la diversité augmente vers les tropiques et diminue vers les pôles. Les abeilles constituent une exception à cette règle, ayant plus d’espèces concentrées loin des pôles et moins près de l’Équateur c’est le modèle dit du gradient latitudinal bimodal ». Les résultats de l’équipe confirment qu’il y a plus d’espèces d’abeilles dans l’hémisphère nord que dans le sud, et plus dans les environnements arides et tempérés que sous les tropiques. Cette carte permet de mieux comprendre pourquoi on a une telle diversité de pollinisateurs à certains endroits et moins à d’autres, mais aussi d’identifier les zones prioritaires en termes de protection de la biodiversité pour ces pollinisateurs », explique Adrien espèces encore à découvrir Les États-Unis abritent, de loin, le plus d’espèces d’abeilles, particulièrement dans le sud de la côte ouest au climat sec et ensoleillé, mais il y a aussi de vastes régions du continent africain et du Moyen-Orient qui ont des niveaux élevés de diversité non découverte, plus que dans les zones tropicales », précise l’auteur principal de l’étude, John Ascher. Il y a enfin les zones méditerranéennes, et notamment la France nous sommes un des pays les plus riches en termes de biodiversité d’abeilles… et donc les enjeux de conservation ne se situent pas seulement dans des zones éloignées, tropicales ! », ajoute Adrien les pays avec un climat sec et ensoleillé, parfois même un environnement désertique, ont une flore propice au développement des abeilles, a contrario les forêts et les jungles abritent moins d’espèces d’abeilles, les arbres supplantant la flore dont elles se nourrissent. Cependant, nuance Adrien Perrard, la diversité des abeilles en forêt est méconnue et particulièrement en forêt tropicale, difficilement accessible », ce d’autant plus que dans ce dernier cas, la flore, riche, se niche dans la canopée, encore plus difficile à étudier. Un constat qui, soit dit en passant, illustre les biais et le manque d’information auxquels doivent faire face les scientifiques. Amegilla insularis pollinisant une fleur © Zestin Soh Cette étude offre pour la première fois une évaluation complète de la répartition et du déclin des populations d’abeilles à travers le monde. Car jusqu’à présent, le caractère fragmentaire et très localisé des données compliquait leur utilisation à des fins d’analyse à grande échelle » explique Alice Hughes, biologiste et membre de l’Académie chinoise des sciences, co-auteur de l’ la France ? Si la France a participé indirectement à l’étude grâce aux données versées dans le Gbif, il n’existe toujours pas de liste rouge des abeilles sauvages alors que d’autres pays d’Europe comme la Belgique, les Pays-Bas, l’Angleterre en possèdent une et que l’Espagne la met actuellement en place. Pourtant, 961 espèces ont été répertoriées sur le territoire d’après l’Inventaire national du patrimoine naturel français et lorsque l’on fait le rapport entre la taille du pays et le nombre d’espèces d’abeilles, on est dans le top 10 au niveau mondial » explique Adrien Perrard. Mais faute de moyens, on ne connait pas bien nos abeilles et parfois nous devons faire appel à des experts hors de France pour identifier des spécimens », ajoute-t-il. Or obtenir un maximum de données est essentiel pour comprendre le déclin des espèces, particulièrement avec le changement climatique ».Certaines espèces bénéficieront sans doute du réchauffement climatique. En France, des abeilles pourront ainsi étendre leurs zones de répartition vers le nord. Or, la diversité des espèces se retrouve principalement dans les zones montagneuses – les Pyrénées, les Alpes du Sud, la Corse –, des territoires bien délimités. Elles risquent de ne plus y bénéficier, avec le temps, de conditions climatiques qui leur conviennent. Ces espèces inféodées aux montagnes, avec une zone de répartition réduite, risquent de disparaître. On commence déjà à l’observer, malheureusement » s’inquiète Adrien Perrard. En attendant, les chercheurs espèrent que leurs travaux ouvriront la porte à une méthodologie plus performante, qui permette de mieux comprendre et préserver les abeilles pollinisatrices à travers le monde.
Publié le 11/07/2019 à 1837, Mis à jour le 12/07/2019 à 1114 Les chemins de fer indiens en 2018 Himanshu Sharma/REUTERS Vieillissement de la population, recul de la fécondité, explosion démographique des pays pauvres... À l’occasion de la journée mondiale de la population, Le Figaro revient sur les dernières projections démographiques de l’ sommes aujourd’hui 7,7 milliards d’individus sur Terre. En 2050, nous serons 9,7 milliards et 10,9 milliards en 2100 selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale des Nations Unies. Un chiffre qui implique toute une série de conséquences, à laquelle l’ONU veut sensibiliser les décideurs politiques. Raison pour laquelle, il y a tout juste trente ans, en 1989, l’organisation internationale créait une journée dédiée à la population. À partir de 1690 recensements nationaux, d’enregistrements d’états civils et d’enquêtes, l’ONU projette le devenir de 235 diminution des naissances n’entrave pas la croissance mondialeAlors que la fécondité - c’est-à-dire le nombre d’enfants par femme en âge d’avoir des enfants - baisse dans la plupart des pays du monde, la population continue de croître, certes à un rythme plus lent. L’allongement de la durée de la vie partout dans le monde et un nombre de naissances en Afrique subsaharienne, toujours largement plus élevé qu’ailleurs, expliquent ce phénomène. Le taux de fécondité y est de 4,6 par femme pour 2,1 dans le monde et 1,8 en France en les prévisions de l’ONU, l’Afrique subsaharienne au sud du Sahara comptera à elle seule plus d’un milliard de personnes en 2050. Globalement, les 47 pays les moins développés dans le monde sont ceux où la population augmente le plus vite. Conséquence la pression accrue sur les ressources mondiales déjà saturées, entraîne une grande pauvreté, qui favorise des déplacements de population vers des pays plus pays vont croître fortement, d’autres perdre jusqu’à 20% de leur populationLa hausse mondiale est portée par seulement une dizaine de pays dont la croissance sera particulièrement forte l'Inde, dont la population dépassera même celle de la Chine en 2027, l'Égypte, le Pakistan, l'Indonésie, les États-Unis seul pays très développé à conserver une croissance très soutenue, et de nombreux pays d’Afrique subsaharienne comme le Nigéria, le Congo, l'Éthiopie et la Afrique, même si la fécondité reste forte, les femmes ont, comme partout, moins d’enfants. Cette baisse pourrait même avoir un effet positif sur l’économie de ces pays, à condition qu’ils créent de l’emploi et investissent dans l’éducation. Les 25-64 ans, en âge de travailler, seront alors les plus nombreux. Une aubaine que les démographes appellent dividende démographique».À l’inverse, l’Europe devient le foyer des pays qui se dépeuplent. À cause d’un taux de fécondité très bas, la Lituanie et la Bulgarie vont perdre plus de 20% de leur population. Même chose pour de nombreux pays d’Europe de l’Est. En Asie, le Japon va lui aussi perdre presque 20% de sa population. Quant à la France, sa population augmenterait d’un million d’ici 2050, à 68 niveau mondial, outre la faible fécondité, les pertes de populations s’expliquent par des migrations, économiques Venezuela ou Bangladesh par exemple ou environnementales, ou encore les guerres, comme en Syrie ou au vivrons de plus en plus âgésDans tous les pays, la durée de vie des hommes comme des femmes s’allongent, même si les femmes conservent leur avance. On vit aujourd’hui 72,6 ans dans le monde, soit 8 ans de plus qu’en 1990. L’ONU prévoit que cette durée de vie atteigne 77,1 ans en 2050. L’espérance de vie s’améliore également dans les pays les plus pauvres, même si l’écart reste de près de 14 ans avec les pays riches. Cette différence s’explique par une forte mortalité des enfants et des jeunes mères dans les pays pauvres, la violence de certains conflits et la persistance de l’épidémie de plus de 65 ans seront plus nombreux que les 15-24 ansSigne aujourd’hui de ce fort vieillissement, les personnes âgées de plus de 65 ans sont dans le monde plus nombreuses que les enfants de moins de 5 ans. Selon les projections de l’ONU, le monde comptera, pour la première fois, plus de personnes de 65 ans et plus, que de 15-24 ans, en 2050. Le nombre d’octogénaires et plus - 143 millions aujourd’hui - devrait tripler en 2050 et atteindre 426 millions.
par Publié 1 juillet 2016 Mis à jour 15 juin 2018 Le 2 juin 2016, le communiqué final du Conseil des ministres informait l’opinion que le Gabon comptait désormais 1 811 079 habitants parmi lesquels 87% résidaient en zone urbaine. Le Communiqué du Conseil des ministres s’étant abstenu de décliner la répartition et le taux d’accroissement de la population par province, nous avons choisi de le faire ici dans le cadre d’une analyse synthétique. En effet, à l’approche d’une échéance électorale majeure, il serait utile à tous de connaitre le poids démographique attribué à chaque province par le Recensement général de la population et des logements de 2013 RGPL 2013 et par voie de conséquence, le poids électoral de chaque localité. La répartition de la population par province Selon les données du RGPL 2013, l’Estuaire demeure de très loin la province la plus peuplée du Gabon. 895 689 personnes soit de la population nationale résident dans cette province où se situe Libreville, capitale administrative et politique du Gabon. Les résultats du recensement 2013 font de la province du Haut-Ogooué la 2e province la plus peuplée du Gabon avec 250 799 habitants environ 14% de la population nationale. L’Ogooué Maritime situé sur la bande côtière ne compterait que 157 562 habitants soit de la population nationale, tandis que le Woleu-Ntem aurait une population qui n’excède pas les 154 986 habitants de la population du Gabon. Ainsi le Haut-Ogooué compterait 93 000 habitants de plus que l’Ogooué Maritime où se trouve Port-Gentil la capitale économique du Gabon et 94 000 habitants de plus que le Woleu-Ntem, frontalier à la Guinée Equatoriale et au Cameroun. Avec 100 838 habitants de la population nationale, la province de la Ngounié serait la 5e province en termes de démographie et bouclerait le groupe des 5 provinces dont la population recensée serait supérieure à 100 000 habitants. Les autres provinces accueillent respectivement entre 3 et 4% de la population nationale. Les 2 provinces les moins peuplées du pays sont la Nyanga et l’Ogooué Ivindo où résideraient respectivement 52 854 et 63 293 habitants. Répartition de la population du Gabon par province Le taux d’accroissement de la population du Gabon par province Selon le RGPL 2013, le Gabon a enregistré 796 100 habitants supplémentaires par rapport à 1993. Le taux d’accroissement vicennal de la population s’établirait donc à 78%. Cependant, l’analyse de l’accroissement vicennal de la population par province permet de constater des disparités et des singularités entre les différentes régions du pays. Taux d’accroissement de la population du Gabon entre 1993 et 2013 Ainsi, la province du Haut-Ogooué est-elle singulière. Elle serait en effet la province gabonaise où la population croît le plus rapidement. Etabli à 140%, son taux d’accroissement vicennal de la population est le seul du pays à être supérieur à 100%. Il serait donc supérieur de 62 points à celui du Gabon toutes provinces compris, de 47 points supérieur à celui de la province de l’Estuaire et même 80 points supérieur à ceux des provinces de l’Ogooué Maritime et du Woleu Ntem. Il en résulte que la population du Haut-Ogooué doublerait tous les 16 ans contre un doublement de la population tous les 21 ans pour l’Estuaire et tous les 24 ans pour le Gabon tout entier. Gabon Taux d’accroissement de la population par province entre 1993 et 2013 Quant aux provinces de l’Ogooué Ivindo 30%, de la Ngounié 30%, de la Nyanga 34% et de l’Ogooué Lolo 50%, leurs taux d’accroissement de la population n’excèdent pas 50%. Ainsi les 4 provinces réputées les moins peuplées du pays seraient également celles où le taux d’accroissement de la population est le plus faible. Gabon Taux d’accroissement de la population par province entre 1993 et 2013 Mays Mouissi Sources principales – Recensement général de la population et des logements de 2013 RGPL 2013 – Communiqué final du conseil des ministres du 2 juin 2016 – Gabon Likez » notre page Facebook pour rester connecté à l’information économique sur l’Afrique
Cette page en 1 La population mondiale devrait atteindre 11,2 milliards d’habitants en 2100 La population mondiale actuelle est de 7,3 milliards d’êtres humains. Elle continue d’augmenter mais à un rythme moins soutenu que par le passé. Elle devrait croître de 1 milliard d’ici 15 ans et de 1 milliard supplémentaire d’ici 25 ans, pour atteindre 9,7 milliards de personnes en 2050. Selon les projections des variations moyennes, qui tablent sur un recul du taux de fécondité et un allongement de l’espérance de vie, la probabilité que la population mondiale se situe entre 9,5 et 13,3 milliards d’habitants en 2100 est de 95 %. Conformément à ce modèle, la population mondiale devrait pratiquement certainement » augmenter à court terme avec, à moyen terme, une probabilité d’environ 23 % qu’elle se stabilise ou qu’elle entame un déclin avant 2100. 2 D’ici 2100, l’Afrique ou l’Asie abriteront plus de 80 % de la population mondiale Actuellement, près des deux tiers de la population mondiale vivent en Asie, majoritairement en Inde et en Chine. Un examen des prévisions ventilées par région révèle que d’ici 2100, l’Afrique et l’Asie abriteront respectivement 4,4 et 4,9 milliards d’êtres humains et représenteront, ensemble, 83 % de la population mondiale. Autrement dit, la part de la population mondiale non africaine ou non asiatique paraît réduite et relativement constante. 3 L’Afrique affichera la plus forte croissance démographique de toutes les régions entre 2015 et 2050 Plus de la moitié de la croissance démographique dans le monde attendue entre aujourd’hui et 2050 sera le fait de l’Afrique, dont la population augmentera sur la période de 1,3 milliard d’habitants. Proportionnellement, c’est la région qui connaîtra la plus forte évolution, avec une hausse de 109 %. En termes absolus, l’Asie sera la deuxième région responsable de l’augmentation de la population mondiale tandis que l’Europe devrait voir sa population diminuer de 4,3 % dans les 35 prochaines années. 4 La moitié de la croissance de la population mondiale sera à imputer à 9 pays seulement C’est pour moi la conclusion la plus intéressante de cette révision d’ici sept ans 2022, l’Inde devrait détrôner la Chine, avec une population de 1,7 milliard d’habitants attendue à l’horizon 2050. Cette seule évolution représente 17 % de la hausse de la population mondiale entre aujourd’hui et 2050. Notons que les États-Unis, seul pays à revenu élevé figurant dans la liste des pays les plus peuplés, se retrouveront en quatrième position d’ici 2050, derrière l’Inde, la Chine et le Nigéria. De fait voyez le graphique en prime !, la population du Nigéria devrait dépasser celle des États-Unis entre 2045 et 2050, pour frôler la barre des 400 millions. Hypothèses, variations et implications Comme je vous le disais le mois dernier, je suis un passionné de démographie — pour les précieuses informations qu’elle recèle et qui sous-tendent les décisions que nous prenons, individuellement et collectivement. Je vous recommande vivement de consulter le document de synthèse a PDF, 1MB publié parallèlement aux nouvelles données et de piocher vous-mêmes dans toutes ces informations. En plus de détails sur l’évolution des schémas de survie, la pyramide des âges et les migrations internationales, ce texte rappelle que l’avenir de la population mondiale est étroitement lié à l’évolution du taux de fécondité. Pour établir les projections des variations moyennes évoquées ci-dessus, les experts ont tablé sur un recul du taux moyen de fécondité dans le monde à 2,4 enfants par femme autour de 2030 et 2,0 autour de 2100 contre 2,5 aujourd’hui. Mais ces prévisions présentent un fort degré d’incertitude, surtout pour les pays aux taux de fécondité supérieurs à cette moyenne. Elles rappellent que si le taux moyen de fécondité augmentait de simplement 0,5 enfant, en 2100, la population mondiale atteindrait 16,6 milliards d’habitants, soit plus de 5 milliards supplémentaires par rapport aux prévisions des variations moyennes citées ci-dessus. J’espère sincèrement que vous aurez l’occasion de consulter ces nouvelles données — et que vous nous direz ensuite ce qui vous a le plus intéressé ! Auteurs
Quel exploit ! Il a fallu à l'humanité près de 300 000 ans pour atteindre le million d'individus au Paléolithique supérieur. Et il lui a suffi de 35 000 ans supplémentaires pour frôler les dix milliards 10 000 fois plus ! Dieu a des raisons d'être satisfait l'Homme a accompli la mission fixée dans la Genèse, Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez » ! Reste à se demander s'il faut se réjouir de cette prolifération. Nos conditions de vie actuelles, incontestablement plus agréables que celles de l'Aurignacien, le laissent penser. Mais l'on se dit aussi que l'heure de la pause est venue. Nous verrons dans un deuxième volet que celle-ci peut être aussi difficile à gérer que la croissance... André Larané La population du monde au fil des âges Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez » Genèse Notre espèce Homo Sapiens est apparue sur le continent africain il y a environ 300 000 ans, précédée par quelques cousins aujourd'hui disparus. Il y a environ 70 000 ans, quelques dizaines d'individus ont franchi l'isthme de Suez et se sont mêlés à des cousins Néandertal établis au Moyen-Orient. De leur union sont issues les populations eurasiennes actuelles. Dans le même temps, d'autres Sapiens, entre le mont Cameroun et le Niger, ont engendré les populations noires de l'Afrique subsaharienne. Ces différentes populations ont crû de façon très variable. Ainsi, les populations noires d'Afrique, dès lors qu'elles ont mis au point l'agriculture sur brûlis, ont bénéficié d'une croissance démographique régulière qui leur a permis de submerger les autres populations africaines de Sapiens restées au stade de chasseurs-cueilleurs. Cette croissance fut néanmoins très progressive puisqu'au début de notre ère, si l'on en croit le démographe Jean-Noël Biraben INED, l'Afrique subsaharienne ne devait encore compter que douze millions d'êtres humains, soit le même nombre que la Gaule ! La Gaule, autrement dit la France actuelle, aurait accueilli depuis les débuts de l'humanité cinq milliards d'humains environ, du fait de sa situation et de son climat privilégiés. Cette estimation nous vient de l'historien Pierre Chaunu, qui a évalué par ailleurs à 80 milliards le nombre de visiteurs humains sur cette planète depuis les débuts de l'humanité. L'hexagone détiendrait de la sorte un record mondial par la densité de ses tombes ! En 2100, deux millénaires plus tard, notons cependant qu'il aura vu sa population multipliée par environ 5 tandis que celle de l'Afrique noire aura été multipliée environ par 200 ainsi que le montre le tableau ci-après. La population des grandes régions du monde au fil des âges image agrandie régions / datation en millions d'habitants -400 JC 500 1000 1300 1400 1500 1700 1800 1900 1950 2000 2050 Asie sans Russie% du total mondial dont Chine et Corée Japon Sud-Est asiatique Monde indien Moyen-OrientOccident% du total mondial dont Europe yc Russie Amérique du nord Amérique latine OcéanieAfrique% du total mondial dont Afrique du nord Afrique noire 9461% 19 0,1 3 30 42 4127% 32 1 7 1 1711% 10 7 16867% 70 0,3 5 46 47 5622% 43 2 10 1 2510% 13 12 12057% 32 2 8 33 45 5727% 41 2 13 1 3215% 12 20 15560% 56 7 19 40 33 6224% 43 2 16 1 4016% 10 30 24056% 83 7 29 100 21 12028% 86 3 29 2 6916% 9 60 20053% 70 8 29 74 19 10628% 65 3 36 2 6818% 8 60 24353% 84 8 33 95 23 12928% 84 3 39 3 8619% 8 78 43664% 150 28 53 175 30 14020% 125 2 10 3 10616% 9 97 64667% 330 30 68 190 28 22123% 195 5 19 2 10110% 9 92 90256% 415 44 115 290 38 59337% 422 90 75 6 1187% 23 95 140455% 590 82 165 493 51 80331% 549 172 169 13 2299% 49 180 363160% 1273 126 653 1320 259 163127% 782 307 512 30 80013% 143 657 532454% 1475 97 839 2267 387 200820% 728 445 776 59 247325% 392 2081 Total mondial 152 250 209 257 429 374 458 682 968 1613 2536 6062 9804 Les estimations ci-dessus sont empruntées à Jean-Noël Biraben INED, Population & Sociétés, numéro 394, octobre 2003 sauf l'avant-dernière colonne, extraite d' et la dernière, extraite de 2015 World Population Data. De l'avis même de l'auteur, il ne s'agit, pour les siècles passés, que d'hypothèses très approximatives et sujettes à débat. Par exemple, en ce qui concerne les Amériques en 1400, Pierre Chaunu table sur 75 à 80 millions d'habitants plutôt que 39. On peut retrouver une bonne synthèse de ces recherches dans La croissance de la population mondiale, passé, présent et avenir Mohamed El Badry, INED, 1991. Publié ou mis à jour le 2022-03-16 165121
carte de la répartition de la population mondiale